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AbaisserDiminuer ; exemple : abaisser les chasses = diminuer la largeur des chasses. AisRectangles de bois ou de carton très épais servant à presser ou à séparer les volumes. Les ais en carton sont recouverts des deux côtés de carte de Lyon, encore appelée carte lisse. Les ais en bois sont ferrés aux extrémités pour empêcher le bois de se déformer. Ils sont plus particulièrement utilisés au cours de la pose de la mousseline et dans la presse à percussion sous les ais en carton. ArrondissureÉtape où l'on commence à arrondir le dos en faisant glisser les cahiers les uns par rapport aux autres, à l'aide du côté du marteau, pour préparer l'endossure. BarbesIrrégularités autour d'une feuille de papier, particulièrement du papier fait à la main . Loin d'être considérées comme un défaut, elles seront conservées par le relieur. Ce dernier se contentera de les égaliser discrètement si elles sont trop inégales, opération que l'on appelle ébarbage. BasanePeau de mouton tannée avec des substances végétales. Ce cuir, à fleur unie et à chair assez lâche, est utilisé pour les reliures ordinaires de teinte naturelle. Mouton mat: teinte uniforme Mouton bigarré, raciné, moucheté, suivant l'aspect du coloriage. BattéeQuelques cahiers d'un livre pour la mise en presse entre des ais en carton. BéquetLanguette de peau très étroite et très fine que l'on colle pour dissimuler la jointure des remplis en peau sur les plats intérieurs. BradelDu nom de son inventeur. Reliure réalisée en montant indépendamment la couverture et le brochage. Généralement en toile ou en papier et même en parchemin, elle est plus souple et facilite l'ouverture du livre à plat. Elle est souvent utilisée pour les livres ordinaires ou les registres. Inventé vers 1775 par le relieur Pierre-Jean Bradel, le bradel est une forme de reliure dans laquelle les cartons sont placés en retrait des mors formant ainsi des sillons facilitant l'ouverture du livre. Ce cartonnage, couvert de papier et/ou de toile, n'était à l'origine qu'une reliure provisoire, en attente de la pleine-peau définitive; pour cette raison on ébarbait à peine les tranches. (ut) Broché/BrochageEtat d'un livre dont les pages sont collées ou les cahiers cousus. La couverture est en général constituée d'une feuille de papier plus ou moins fort, imprimée. L'opération de brochage consiste à rassembler les feuilles imprimées en cahiers, qui sont ensuite liés ensemble par une couture, puis recouverts d'une feuille collée au dos des cahiers, que l'on appelle couverture. Donc un livre est "broché" lorsqu'il se présente sous cette forme, alors que dans un livre "relié" les cahiers sont protégés par des couvertures et un dos plus rigides en carton, recouverts de toile et/ou de cuir. CahierEnsemble de feuillets obtenu par pliage d'une feuille de papier. Un cahier comporte un certain nombre de feuillets selon le pliage. Un livre est formé de plusieurs cahiers qu'il faut collationner avant la cousure. Feuille ou partie de feuille de papier qui, après pliure, forme un tout et porte une signature permettant l'assemblage. Un livre est constitué de plusieurs cahiers assemblés et cousus ensemble. CambrerDonner aux plats en carton une forme légèrement bombée, ce qui permet au livre de se fer¬mer plus facilement. Se fait en collant un papier registre à l'intérieur du plat. Carte bulleCarton mince servant pour le faux dos et le comblage des plats. Carte lisse ou carte de LyonCarton mince, mais plus rigide que la carte bulle et très lisse. Il sert lors de la mise en presse des plats et lors de la mise en presse en plein. Cette carte recouvre les ais en carton. CartonCarton épais et rigide dans lequel on fait les plats d'un livre. On le trouve en différentes épaisseurs que l'on choisit selon le format et l'épaisseur du livre. Le meilleur est le carton bleu que l'on utilise pour les belles reliures. ChagrinPeau de chèvre à petite grains employée en reliure. ChaînetteLigne de grecquage aux deux extrémités du livre, en tète et en queue, dans laquelle on place le n ud fait à chaque extrémité lors de la cousure. CharnièreBande de peau posée dans le mors, à l'intérieur des plats, afin de terminer l'encadrement en peau de l'intérieur des plats. ChasseDébordement du plat par rapport à l'en¬semble des cahiers ; on distingue la chasse de gouttière des chasses en tête et en queue. En reliure, la chasse est la partie de carton qui déborde le volume en tête, en gouttière et en queue. ClavettePièce de métal servant à fixer les ficelles ou les rubans sous le cousoir. CoiffeBord en peau, en tête et en queue, recouvrant la tranchefile, de l'épaisseur des tranches des plats. Rebord incurvé qui surmonte le dos du volume, en tête et queue. On la façonne à partir du rempli de peau. CoinsEn reliure, morceaux de peau ou de toile dont on garnit les angles des couvertures des livres afin de les consolider. Collationnage, Collation, CollationnementVérification de l'ensemble des cahiers d'un livre, à savoir s'ils sont tous présents et dans le bon ordre (vérification de la suite des signatures). Révision de l'ordre des feuilles et des cahiers, des planches et gravureshors texte, pour s'assurer qu'ils sont bien en place et que le livre est complet. ComèteTranchefile mécanique déjà préparée que l'on n'a plus qu'à coller. Contre-platFace intérieure d'un plat. Corps d'ouvrageC'est la partie de la reliure commençant à la couture et se terminant avant la couverture. CousoirMétier de bois servant à la cousure des livres. On y fixe les ficelles ou les rubans aux emplacements du grecquage. DébrochageSéparation des cahiers du livre broché : pour effectuer cette opération, on supprime la couture du livre broché. Demi-reliureReliure sur laquelle le dos et le premier quart des plats d'un livre sont couverts par le cuir ou la toile (le reste des plats est couvert par du papier, marbré ou uni). Lorsque les coins sont couverts de cuir ou de toile on dit alors demi-reliure à coins. Si une bande de cuir ou de toile recouvre toute la hauteur des plats du côté opposé au dos, on dit alors demi-reliure à bandes. Demi-chagrin, ou demi-maroquinLivre recouvert de peau du dos jusqu'au tiers ou au quart des plats. On peut y ajouter des coins ou des bandes en peau. Demi-peau/Demi-toileReliure dont le dos est en toile ou en cuir et les plats généralement recouverts d'un papier fantaisie. Le matériau utilisé sur le dos doit recouvrir de un quart à un tiers. Dans la demi-peau romantique le cuir ne vient sur le plat que sur un cinquième de la largeur de celui-ci. Demi-peau avec coinsIdentique à la demi-peau. Les coins des plats opposés au dos sont aussi recouverts par le même matériau. On peut également réaliser des demi-toiles avec coins. Deuxième de couvertureFace intérieure du plat de couverture de devant. DorureDécoration et titrage de la reliure d'un livre par l'application à chaud, à l'aide de fers et de poinçons, d'une fine pellicule dorée. Dans la reliure d'art, on utilise de l'or fin. Dorure à chaudMarquage du cuir obtenu en pressant une feuille d'or avec un fer chaud. L'or reste déposé dans le motif réalisé. Dorure à froidMarquage du cuir obtenu en le pressant avec un fer chaud. Le motif réalisé aura une teinte cuir brulé. DosPartie opposée à la gouttière, par laquelle les cahiers sont solidaires. C'est le côté qui ne s'ouvre pas. Partie de la couverture d'un livre qui unit les deux plats et qui est opposée à la gouttière. Dos lisseDos ne présentant aucune aspérité par opposition au dos à nerf. Dos à nerfsDos où les nerfs ou les faux-nerfs forment un relief. Dos muetDos de livre sur lequel n'apparait aucune information concernant le titre, l'auteur et la tomaison. ÉbarbageOpération qui consiste à rafraîchir le bord de chaque cahier (l'extrémité des marges), en gouttière et en queue, afin d'enlever ce qui dépasse trop, sans toutefois les égaliser complètement. Cette opération se fait sur tous les livres. ElaguerDiminuer l'épaisseur du bord de la peau (ou du papier ou du carton) en le biseautant à l'aide d'une pointe ou d'un couteau à parer. EmboîtageReliure simplifiée. Le mors de la couverture est consolidé par une mousseline placée à cheval sur le dos du corps d'ouvrage et revenant entre la couverture et les gardes. EndossureFaçonnage de l'arrondi du dos et des mors dans lesquels viendront se loger les cartons ; le débordement du mors doit avoir au moins l'épaisseur des cartons (ou plats). Se fait après l'arrondissure, à l'aide d'un marteau, en plaçant le livre entre les mâchoires d'étau en fonte dans la presse à rogner. EnluminureLettre ornée ou peinture de petites dimensions illustrant lesfeuillets d'un livre ou d'un manuscrit. On retrouve surtout cet ornement dans les manuscrits du moyen-âge, les livres d'Heures et les ouvrages religieux. ÉtuiBoîte ouverte sur un de ses côtés, dans laquelle on glisse un livre. Fausses gardesGardes qui sont cousues avec le livre, mais qui seront enlevées avant la couvrure pour donner de la place aux remplis et à la charnière. Faux dosFait en carte bulle souple, il est collé en partie sur le dos. La couverture de peau est alors col¬lée sur ce faux dos. Dans le cas du bradel, il formera le dos une fois collé aux plats. Faux-nerfsPetite lanière de cuir placée entre le dos du livre et le cuir de couverture. Ils sont au nombre de trois à cinq. FeuilletEnsemble de deux pages recto et verso. Isolé, c'est un feuillet volant. FicellesElles sont en fil de chanvre et servent pour la cousure du livre. Leur emplacement sur le dos du livre est déterminé à l'aide du gabarit de grecquage. FiletsLames de cuivre de différentes largeurs et longueurs utilisées pour la décoration des plats et des dos. Ils peuvent être dorés ou non, simples, doubles ou triples. FleurLe côté fleur de la peau est le côté extérieur. Le côté intérieur est appelé côté chair. FleuronPetit ornement ajouté sur la reliure d'un livre. Par extension, Le fer à dorer utiliser pour réaliser cette décoration. FondPliure des cahiers qui forme le dos du livre. FormatForme et dimension d'un livre, souvent désignées par les termes: in-folio, in-quarto, in-octavo, etc., Ces termes font référence au nombre de plis dans la feuille imprimé. Ainsi, in-folio désigne la feuille pliée en deux et formant 4 pages; in-quarto désigne la feuille pliée en quatre et formant 8 pages; in-octavo désigne la feuille pliée en huit et formant 16 pages; etc. Comme le format de la feuille d'origine est variable, la dimension obtenue au pliage l'est aussi. Les principaux formats de papier sont les suivants, par ordre croissant: pot, couronne, écu, coquille, carré, raisin, jésus, colombier. Ces appellations proviennent des motifs qui étaient autrefois filigranés dans le papier, suivant le format. On parlera donc, pour plus de précision, d'in-octavo jésus, in-octavo couronne, etc. Même si ces termes sont de moins en moins utilisés par les libraires et les bibliographes qui préfèrent maintenant indiquer les dimensions d'un volume en centimètres, leur connaissance reste des plus utile aux collectionneurs de livres anciens. (mv) Le format peut être exprimé en centimètres ou au moyen des termes bibliophiliques dont voici la correspondance approximative en centimètres: in folio (in-f°): in quarto (in-4): in-octavo (in-8): duodecimo (in-12): sextodecimo (in-16): 30 à 40 cm 25 à 30 cm 20 à 25 cm 16 à 20 cm 10 à 16 cm In-Folio: Ce dit d'un document dont les cahiers sont constitués d'une feuille de papier pliée une fois. Le cahier est constitué de 2 feuillets soit 4 pages. In-4°(In-quarto): Ce dit d'un document dont les cahiers sont constitués d'une feuille de papier pliée deux fois. Le cahier est constitué de 4 feuillets soit 8 pages. In-8°(In-Octavo): Ce dit d'un document dont les cahiers sont constitués d'une feuille de papier pliée trois fois. Le cahier est constitué de 8 feuillets soit 16 pages. In-16°: Ce dit d'un document dont les cahiers sont constitués d'une feuille de papier pliée quatre fois. Le cahier est constitué de 16 feuillets soit 32 pages. In-32°: Ce dit d'un document dont les cahiers sont constitués d'une feuille de papier pliée cinq fois. Le cahier est constitué de 32 feuillets soit 64 pages. Italien : format de livre. Livre plus large que haut. FoulageÉpaisseur de vieux journaux suffisamment souple pour épouser le galbe des plats de la reliure terminée lorsqu'on la met en presse à percussion. FûtPièces de bois reliées par une vis et sur une des¬quelles on installe un couteau qui permet de tailler les cartons très nettement II est placé sur la presse à rogner dans une rainure qui sert de guide au fût. Gabarit de grecquagePermet de tracer rapidement l'emplacement des ficelles ou des rubans selon la hauteur du livre. Gabarit de couvrurePatron de la taille de la peau ou du papier à découper. GardesPages blanches ou de couleur que l'on ajoute au début et à la fin d'un livre. Elles servent à protéger les couvertures d'origine, à embellir le livre et, pour le bradel, seront collées aux cartons. Les gardes de cou¬leur sont placées avant les gardes blanches et font partie de la décoration du livre ; en général, le relieur les choisit en fonction du texte du livre et de la couleur de la peau (si c'est une reliure}. Pour moi, elles ont toujours une signification. GorgeSillon entre le mors et le plat d'environ 3 mm pour un bradel. GouttièreTranche du livre opposée au dos. GrecquageSciage du dos du livre pour y creuser des entailles correspondant aux emplacements des fils et ficelles de couture. GuideRègle coulissant sur une cisaille et qui permet de fixer la longueur de la coupe du carton ou du papier. Japon (Papier)Sorte de papier de couleur ivoire, soyeux, satiné, nacré, à la fois transparent et épais. LettrineLettre en grosse capitale placée au commencement d'un chapitre ou d'un paragraphe, souvent très décorative. MaculeFeuille de papier sans valeur (page de jour¬nal ou d'annuaire) sur laquelle on encolle afin de pro¬téger la table de travail. On la jette toujours après uti¬lisation pour ne pas risquer de mettre de la colle où il ne faut pas. ManuscritA l'origine, le terme manuscrit ne désignait que l'ouvrage écrit à la main. Désormais, il peut s'agir d'un document écrit à la main, dactylographié ou réalisé avec une imprimante. MarbréDésigne un papier sur lequel un motif a été appliqué. Les papiers ainsi décorés sont utilisés en reliure pour les gardes de couleur ou les plats de couverture mais aussi pour décorer toute sorte de cartonnage Sur un bain préparé, il suffit de jeter différentes couleurs que l'on peut mêler pour former des dessins, à reporter sur une feuille de papier, sur les tranches d'un livre, ou même, anciennement, sur une peau de cuir pour la reliure. MargeEspace libre de texte en tête, au pied ou sur les côtés d'une page. On dit dans ces quatre cas: marge de tête, marge de pied, marge intérieure et marge extérieure. MaroquinPeau de chèvre à gros grains. Marteau à endosserMarteau dont la surface du talon est légèrement bombée et les arêtes arrondies. Le manche est épais et assez court. MassicottageOpération consistant à passé les tranches d'un volume au massicot pour les lisser. Le résultat obtenu est équivalent à un rognage. Il ne faut pas massicoter un papier fragilisé ou bouffant. MorsRebords du dos du livre, façonnés lors de l'endossure. Charnière entre le dos et le plat de couverture. MosaïqueMorceaux de peau très amincis et collés sur la couvrure en décoration. Par association, on emploie le terme « parer en mosaïque » lorsqu'on amincit très finement la peau en enlevant entièrement la chair. MouilluresTraces laissées par l'humidité. Nerf (ou Nervure)Partie de la ficelle de montage qui fait saillie sur le dos du livre. Ce terme nous vient de l'époque où les livres était montés sur des lanières de cuir ou de nerf (véritables boyaux roulés). Puis on utilisa des ficelles de chanvre ou de fouet. Aujourd'hui, les nerfs que l'on voit au dos des livres sont en fait de faux-nerfs. Les cahiers du livre étant grecqués, la ficelle autour de laquelle on tourne le fil de lin lors de la couture ne fait plus saillie au dos. Les nerfs que l'on retrouve sont moulés sur des bandes de cuir ou de carton. Bande étroite de papier simili Japon mince, destinée à monter les feuilles séparées et les couvertures. Il faut les tailler dans le bon sens du papier pour qu'ils ne frisent pas. ParcheminA l'origine Peau préparée à pergame. Peau préparée pour l'écriture la reliure ou la fabrication d'instrument de musique à percussion et reconnaissable à son aspect translucide. Se dit aussi de papiers préparés pour imiter le Parchemin véritable. Au Moyen-Âge, le parchemin était utilisé pour calligraphier les manuscrits. Plus tard, on l'a utilisé pour relier les livres. Papier parchemin: papier sulfurisé ayant l'aspect du parchemin. Voir Vélin. ParureAmincissement de la peau côté chair à l'aide d'un couteau à parer et sur une pierre à parer spéciale, très lisse et dure (en pierre de fontaine). Passure en cartonPermet de fixer les cartons au livre en passant les ficelles ou les rubans dans les trous faits au poinçon. PercallineToile gommée travaillée pour imiter l'aspect du cuir. Pièce de titre (ou de tomaison)Morceau de cuir collé sur le dos du livre et sur lequel est inscrit le titre de l'ouvrage et son auteur. PlaçureEnsemble des travaux commençant au débrochage et finissant à la mise en presse en plein et au collationnage. PlatCouverture recto et verso du livre en carton sur laquelle est appliquée la matière de recouvrement: cuir, toile, papier marbré, etc.. (Dès que le carton est taillé pour le livre, on peut l'appeler plat). On appelle contreplat le verso d'un plat. Plein ou reliure pleine peauReliure entièrement recouverte de peau, qui peut être de la basane, du parchemin, du chagrin, du veau ou du maroquin. PlioirLame en os poli à bouts effilés, l'un arrondi, l'autre pointu. Se fait aussi en buis ou en plastique. Il sert à appliquer les papiers ou les peaux lors des encollages pour éviter les bulles d'air. Il sert aussi à confectionner la coiffe, à arrondir la tranchefile, à faire des tracés sur les remplis, etc... PoinçonInstrument servant à faire des trous dans les plats pour passer les ficelles (poinçon rond), les ficelles dédoublées (poinçon plat étroit} ou les rubans (poinçon plat de la taille du ruban). PointeTranchet dont l'extrémité est triangulaire et biseautée de chaque côté. Presse à percussionPresse horizontale en bois ou en fonte avec deux plateaux dont l'un est mobile, et dont le serrage se fait à l'aide d'un volant qui percute pour un meilleur serrage. Presse à rognerPresse verticale en fonte permettant de maintenir le livre vertical lors des opérations de grecquage, de pose de la mousseline, de l'endossure lorsqu'elle est équipée de ses mâchoires d'étau, du rognage des cartons avec le fût à rogner. QueueTranche inférieure du livre. RempliPartie de la peau, du papier ou de la toile qui est repliée et collée sur l'intérieur des plats. RognerÉgaliser à l'aide d'un couteau spécial ou d'une tranche les marges d'un volume afin de les rendre nettes et régulières. Rogné en têteLa tranche de tête a été rognée ou masicottée pour obtenir une surface bien lisse donnant moins de prise aux salissures. Rogné trois facesLes trois tranches ont été rognées ou masicottées. On en profitera souvent pour les décorer. Dorure, encres unies, jaspées ou marbrées assorties au reste de la reliure. RousseursPetites taches résultant de l'oxydation de particules d'impureté incluses dans le papier. Ne pas confondre avec le jaunissement. TasMasse de fonte sur pieds courts permettant d'écraser au marteau les ficelles en sortie de carton et, de façon générale, de taper au marteau sans abîmer la table de travail. TémoinBord d'un cahier qui n'a pas été coupé par un ébarbage ou un rognage et qui est donc plus grand que les autres. Un livre à témoins possède une queue et une gouttière volontairement irrégulières afin de conserver la valeur du livre. Les cahiers des belles édi¬tions ont toujours des tailles légèrement différentes. TêteTranche supérieure du livre. TrancheCôtés du livre. On distingue la tête ou tranche supérieure, la queue ou tranche inférieure et la gouttière, ou tranche du livre opposée au dos. La tranche de tête est poncée et parfois dorée ensuite (dorure sur tranche). La tranche de gouttière et la tranche de queue sont ébarbées à la taille du cahier moyen pour laisser des témoins (bien que n'étant pas régulières, elles peuvent aussi être dorées pour les livres de luxe).
TranchefileBroderie en fil de soie faite à la main sur bâtonnets de papier roulé, placée en tète et en queue du dos. Elle sert à combler la hauteur des chasses et à embellir le livre. La base de la tranchefile, ou talon, vient reposer sur la tranche du livre. Elle peut être d'une ou plusieurs couleurs. VélinPeau de veau ou de mouton préparée pour servir de support à l'écriture, à la peinture... Désigne aussi une sorte papier couché sans vergeure dont l'aspect imite la couleur et l'uni du vélin. Vélin (Papier)Papier sans grain, lisse et satiné, qui rappelle par sa très grande finesse la peau de vélin. Se dit aussi en général de tout papier qui n'est pas vergé. Vergé (Papier)On appelle papier vergé celui qui laisse apercevoir par transparence les empreintes des fils métalliques (vergeures et pontuseaux) formant le fond du moule dans lequel il a été fabriqué. La même texture est donnée à des papiers à la mécanique qui portent le nom de vergé. ZincPlaque de zinc sur laquelle on coupe la peau ou le papier. Le zinc étant un peu mou, la pointe s'y enfonce un peu sans se désaffûter pour autant. |